Alors que notre monde change continuellement, de plus en plus d’individus s’ouvrent à une nouvelle conscience, un désir de créer leur vie, la vie qui les rend heureux.
Les recherches en neurosciences permettent aujourd’hui de proposer des pistes de compréhension scientifique concernant les pouvoirs de la méditation dans ce processus d’élévation de notre qualité de vie, par ce qu’ils nomment l’entraînement de l’esprit, expression reprise de la philosophie bouddhiste.
Alors qu’il y a une vingtaine d’années la croyance scientifique voulait que notre cerveau contenait un nombre défini de neurones, que ceux-ci étaient dédiés à une fonction précise, que notre personnalité était définie à l’âge de 25 ans et que notre caractère était génétiquement déterminé, les connaissances actuelles permettent de prouver scientifiquement que nous évoluons constamment, nous nous adaptons et nous changeons en fonction de notre environnement et de nos schémas de pensées.
Ainsi, grâce à des techniques d’imagerie médicale nous pouvons aujourd’hui prouver qu’en plus de modifier l’expression de certains gènes (voir article du 10.3.2014), le cerveau se modifie physiologiquement et qualitativement. Les fonctions impliquées dans l’expression de l’empathie et de la compassion sont plus actives chez les méditants expérimentés, et le cortex préfrontal, partie du cerveau la plus développée et responsable de la conscience, est de taille plus importante.
Des travaux réalisés en psychologie comportementale ont démontrés que la pratique quotidienne de la méditation de pleine conscience (20min par jour durant 8 semaines) permettait de diminuer considérablement le risque de présenter des symptômes tels que la dépression chronique, les pensées répétitives et angoissantes, troubles de l’alimentation, etc. Notre cerveau est capable de créer tout au long de la vie des nouveaux chemins neuronaux, permettant une meilleure acceptation et utilisation constructive de nos émotions, une meilleure maîtrise de notre vie, comme le prône depuis des millénaires les maîtres spirituels.
Il est particulièrement encourageant, et même dirais-je enthousiasmant de voir que la science et la médecine peuvent expliquer en partie les pouvoirs de la méditation. Ceci ouvre une porte immense à la médecine douce, à de nouvelles visions et la démocratisation de cette pratique magnifique qu’est la découverte de soi, plus connue sous le nom de méditation.