Suis-je hypersensible ?
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Bienvenue au Centre de thérapies naturelles Anizen situé à Bulle, Fribourg !
Expert suisse du coaching de la personne hypersensible, Anizen est le centre spécialiste de l’hypersensibilité en Suisse romande depuis 2014.
Qu'est-ce que l'hypersensibilité ?
Être hypersensible, c’est ressentir, percevoir le monde et vivre sa vie de manière intense. C’est aussi raisonner de façon différente.
L’hypersensibilité est un tempérament inné avec lequel, une personne sur cinq, vient au monde. Aussi appelée « haute sensibilité », l’hypersensibilité est un profil psychologique comprenant un ensemble de traits personnalité. Les « personnes hautement sensibles » ont un fonctionnement cérébral et cognitif singulier. Une grande émotivité et une réactivité accrue de leur système nerveux, en sont la marque de fabrique.
Il semble que la haute sensibilité relève d’une prédisposition génétique et qu’il y aurait autant de femmes que d’hommes hypersensibles. L’hypersensibilité a été observée chez plus de 100 espèces animales différentes. On pense que l’évolution a conservé ce tempérament au travers les âges, car il joue un rôle déterminant pour la survie de l’espèce.
5 caractéristiques de la personne hypersensible
- Profondeur dans le traitement de l’information
- Tendance à être facilement surstimulé
- Grande réceptivité émotionnelle / empathie
- Grande conscience des stimuli subtils
- Système Pause-réflexion
Est-ce que l'hypersensibilité se soigne ?
Non, car il s’agit d’un profil psychologique inné. La haute sensibilité n’est donc pas une maladie, ni un trouble psychologique. Elle est parfois confondue avec des troubles psychiques et diagnostiquée à tort en tant que trouble bipolaire ou borderline, hyperactivité TDAH, ou autisme.
Il est donc inutile de consulter un médecin afin d’en guérir. Mais en prenant soin de son hypersensibilité, il est possible d’en faire un atout !
Quelle différence entre hautement sensible, hypersensible et ultrasensible ?
La science reconnait 3 catégories de sensibilités distinctes qu’elle a réuni dans un concept floral. Selon ce classement, les hypo-sensibles sont les Dandelions, les normo-sensibles, les Tulipes et les hyper-sensibles, les Orchidées.
Cette métaphore repose sur un constat. Tout comme les dandelions, les personnes faiblement sensibles peuvent se développer dans n’importe quel contexte, même les plus difficiles. A l’instar des orchidées, les hypersensibles auront au contraire besoin d’un environnement favorable afin de s’épanouir.
Un contexte soutenant est donc nécessaire aux personnes hautement sensibles afin qu’elles puissent exprimer leur plein potentiel. A cette condition, l’on pourra faire de son hypersensibilité un atout.
Timide, introverti ou hypersensible ?
Selon les études, 30% des personnes hypersensibles sont extraverties. Ainsi, plus des deux tiers sont réservées ou introverties, ce qui est parfois confondu avec de la timidité. La timidité est une peur excessive du jugement des autres tandis que l'introversion est une propension à se tourner vers son monde intérieur.
Les hypersensibles aiment développer des liens intimes et profonds. Plus sensibles au regard des autres, ils vivent mal la critique. Ils ont un important besoin d’authenticité dans les relations et les conversations superficielles les mettent mal à l’aise.
Les interactions sociales et professionnelles sont dès lors très stimulantes et énergivores pour un hypersensible. Après une journée de travail, ils auront des besoins de repos supérieurs à la moyenne. Prendre du recul, faire le vide et se ressourcer sont des clés pour bien vivre son hypersensibilité.
Comment faire de son hypersensibilité un atout ?
Le système « Pause-réflexion » traduit une tendance à l’inhibition chez les hypersensibles. Analyser intensément une situation nouvelle afin de la comparer à une expérience passée leur permet de s’y adapter au mieux. Marquer une pause avant de s’engager dans l’inconnu engendre toutefois un temps de réaction plus long.
Cette réserve est parfois interprétée comme une difficulté d’apprentissage. C’est paradoxal, car l’on trouve un nombre important d’enfants précoces et d’adultes à haut potentiel HPI parmi les hypersensibles.
D’autre part, l’hypersensible cherche à faire juste dès le premier essai lorsqu’il réalise une tâche nouvelle. Au contraire, les normo-sensibles procéderont par itération et tenteront jusqu’à ce que cela finisse par payer.
Ce comportement est souvent perçu comme un excès de prudence et une peur du risque. Toutefois, réfléchir avant d’agir permet aux hypersensibles de détecter les pièges et les opportunités que d’autres ne verraient pas. Ce qui semble être une faiblesse peut alors se révéler une force.
Quand les émotions nous submergent
« Tu as une sensibilité à fleur de peau, tu es susceptible, tu prends les choses trop à cœur ». C’est bien souvent, ce que les personnes hautement sensibles s’entendent dire car elles vivent leurs émotions de manière intense.
Submergées par leurs émotions et désemparées par leurs réactions, les personnes hypersensibles se sentent souvent différentes et en décalage. L’émotivité étant perçue comme un signe de fragilité, l’hypersensibilité émotionnelle peut devenir une source d’isolement. Les hypersensibles auront alors tendance à se sur-adapter aux autres afin de s’intégrer socialement. Contrôler ses émotions et porter un masque peut alors sembler être la seule solution. Au risque d’être vite rattrapé par le syndrome de l’imposteur…
Les vertus cachées de l’empathie
L’empathie élevée des personnes hautement sensibles leur donne le sentiment d’être des éponges émotionnelles. Hyperempathiques, leurs cerveaux sont plus sensibles aux émotions des autres personnes, qu’elles soient positives ou négatives. La présence d’un nombre accru de neurones miroirs, serait à l’origine du ressenti plus intense des émotions d’autrui.
Faire la part des choses et distinguer ses ressentis de ceux des autres est parfois difficile lorsqu’on fait preuve d’une grande empathie. Mais l’hyperempathie a également des aspects positifs. Cette aisance à détecter et à répondre aux besoins des autres prédispose les hypersensibles à jouer un rôle actif dans la promotion de la santé et du bien-être.
L’hyperstimulation chez les hypersensibles
Une perception sensorielle exacerbée et une plus grande conscience des stimuli subtils fait partie du quotidien des personnes hautement sensibles. Leur système nerveux est si sensible que leur seuil de détection des stimuli s’en trouve abaissé. Cela donne lieu à une perception sensorielle plus intense de l’environnement.
Les nuisances sensorielles omniprésentes sont des épreuves pour le cerveau hypersensible auquel aucun détail n’échappe. Le brouhaha de la foule, le trafic routier, les parfums chimiques, la texture des textiles, les variations de température, l’éclairage des panneaux publicitaires… sont autant d’expériences banales pour la plupart, qui s’avèrent surstimulantes pour une personne hautement sensible.
Toutefois, ce ne sont pas les sens des hypersensibles qui sont hyper-efficients. C’est le traitement spécifique de l’information sensorielle que leur cerveau réalise qui est qualitativement différent des personnes neurotypiques.
Ainsi, l’hyperstimulation correspond à une activation excessive du système nerveux des personnes hypersensibles. Afin de préserver leurs ressources énergétiques, elles devront apprendre à gérer leur exposition et découvrir leur niveau de stimulation optimal. Ni trop, ni trop peu.
Comment canaliser ce mental envahissant ?
« Tu te prends trop la tête, tu réfléchis trop, tu es trop compliqué ». Les hypersensibles sont familiers de ce genre de remarques. En effet, leurs cerveaux traitent au repos, l’information sensorielle et émotionnelle de manière plus profonde et durable que les neurotypiques. Cette hyperactivité cognitive génère beaucoup de pensées et de stress pouvant à terme, conduire au burn-out.
D’autre part, le traitement en profondeur de l’information prédispose les hypersensibles à la réflexion et à l’introspection. Exacerbée, cette tendance à l’analyse et à la remise en question peut se traduire en incapacité à prendre des décisions.
Impliqué cœur et âme dans ses projets et souhaitant faire juste dès le premier coup, l’hypersensible est consciencieux, voire perfectionniste. En excès, cette envie de bien faire peut paralyser son action par peur de l’échec.
Canaliser un mental hyperactif, gérer son stress et réduire la pression peut s’apprendre pour qui souhaite mieux vivre son hypersensibilité.
Trop sensibles pour être heureux ?
Le lien existant entre un environnement familial insécurisant durant l’enfance et le développement de troubles émotionnels ultérieurs est aujourd’hui démontré. Le cerveau hypersensible traitant l’information en profondeur, les traumatismes s’ancrent plus facilement dans leur mémoire et laissent des séquelles d’autant plus profondes.
Etant plus réceptifs à leur environnement, les hypersensibles sont plus fortement affectés par la qualité du contexte familial durant l’enfance. Ceux ayant vécu une enfance difficile où les conditions étaient trop stressantes, seront plus enclin à développer des troubles anxieux et/ou dépressifs à l’âge adulte.
L’hypersensibilité, du fardeau au cadeau
Toutefois, les études démontrent que les marqueurs génétiques et comportementaux de l’hypersensibilité sont moins des facteurs de vulnérabilité que de plasticité. Ainsi, les hypersensibles sont plus malléables et réceptifs que les autres aux influences environnementales, qu’elles soient négatives ou positives.
Ainsi, ils bénéficient d’avantage des expériences positives et de soutien que la moyenne. Lorsqu’ils grandissent dans un environnement aimant et sécurisant, les enfants hautement sensibles tendent à développer de nombreuses facultés. Etant donné leur importante neuroplasticité, il n’est pas rare de trouver des surdoués ou hauts potentiels parmi les hypersensibles. Ces enfants peuvent aussi faire preuve d’une précocité morale se traduisant par un grand sens de la justice.
La personne hypersensible répond mieux aux thérapies
Si les hypersensibles bénéficient autant des contextes soutenants, ils devraient aussi être plus réceptifs que la moyenne aux traitements thérapeutiques. C’est en effet, le cas.
Des études ont démontré que les enfants hypersensibles bénéficient plus que les autres des programmes de prévention et d’accompagnements thérapeutiques. Ces conclusions soulignent une fois de plus, qu’une importante réceptivité à l’environnement peut être un avantage.
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Test hypersensibilité
Vous demandez-vous, comment savoir si je suis hypersensible ?
Complétez le test d’évaluation officiel publié par la Fondation d'Elaine N. Aron pour l’étude des Personnes Hautement Sensibles : www.hsperson.com. Puis, prenez rendez-vous auprès du Centre Anizen à Bulle, dont l’expertise de l’hypersensibilité est aujourd’hui reconnue en Suisse.