Hypersensibilité, une simple étiquette?

haute sensibilite est-ce une etiquette?

Voilà longtemps que l’idée d’un article sur ce thème de l’étiquette de l’hypersensibilité germe dans mon esprit.

Alors je ne pourrais dire le contraire, depuis 2015 que je parle moi-même de l’hypersensibilité, il va sans dire que ce thème a pris un immense essor. Les médias se sont emparés du sujet qui fait vendre, si j’en crois le nombre de personnes qui ont repris mon adage : « L’hypersensibilité, du fardeau au cadeau ».

Il y a du bon dans cette mode, les personnes qui en ont besoin ont enfin accès à cette information cruciale : « Vous n’êtes pas fous ! Tout s’explique ! ». Mais il y a le revers de la médaille, chacun y va de sa propre histoire, on dit tout et son contraire sur le sujet.

Les coachs en développement de carrière pour Hauts Potentiels affluent et les Ressources Humaines des « corporate companies » utilisent maintenant de beaux slogans pour faire miroiter la lune à des employés hautement sensibles et haut potentiel. Pourquoi ? Tout simplement car on le sait, leur profil les rend très performants, ultra-motivés et perfectionnistes. Seulement voilà, après quelques temps le rideau tombe et ils réalisent qu’on les a pressés comme des citrons. Je ne mets certainement pas tout le monde dans le même panier, mais ne nous leurrons pas, il y a des enjeux économiques qui priment actuellement sur le bien-être des individus.

Quand ils entrent dans le cabinet de médecins ou personnels de la santé et qu’ils entendent: « être hypersensible c’est juste une étiquette », ou même pire : « l’hypersensibilité c’est à la mode, ça va passer », on nie leur souffrance, on les culpabilise et on les éloigne de la solution.

Pourquoi cet article?

Il ne s’agit là bien-sûr que de ma perception propre qui évidemment est subjective. Mais selon moi, cette notion “d’étiquette de l’hypersensibilité” est un faux débat.

L’hypersensibilité n’est ni limitante, ni stigmatisante, ni péjorative. Elle n’est pas une névrose, elle n’est pas une maladie ni un trouble. Elle est présente chez 30% des individus humains et animaux pour une excellente raison, car elle bénéfique pour la préservation de l’espèce.

Avant tout je souhaite que chaque personne hautement sensible puisse, sans culpabiliser, pleinement assumer ce profil comme faisant partie de son fonctionnement.

Je partage évidemment l’idée que nous ne devrions pas nous attarder sur nos différences et que nos croyances nous limitent. Mon métier de thérapeute me montre chaque jour à quel point nous nous identifions à ces pensées limitantes. Toutefois nous ne nous libérons jamais de nos croyances, nous tentons d’en adopter de meilleures qui nous rendent plus heureux.

Que dit la science?

Ma vidéo parue sur ce thème en 2015, « l’hypersensibilité, du fardeau au cadeau » relate mes découvertes à cette période, qui ont depuis encore largement évolué. De nombreuses autres vidéos sont disponibles sur ma chaîne et celle de Ricardo. Un résumé est disponible sur la page suivante « êtes-vous hypersensible ? » . Si toutefois vous deviez vous questionner sur vous-même ou une personne de votre entourage, vous y trouverez le questionnaire conçu par la Drsse Elaine Aron, faisant maintenant référence en la matière dans les domaines scientifiques.

Dire que la haute sensibilité est une étiquette revient à dire que le genre, la couleur des cheveux ou la couleur de peau est une étiquette. Ce n’est ni vrai ni faux. On décrit simplement la personne, on ne la limite pas.

Pour que cela devienne limitant il faut que cette prétendue étiquette soit péjorative ou stigmatisante. Et Bam! Nous y sommes: aujourd’hui être sensible n’est pas perçu comme étant une qualité dans notre société. Il y a en occident une connotation négative à la grande sensibilité car les profils de “fonceurs” sont mieux valorisés. Mais il ne s’agit là que d’un conditionnement culturel. Les études ont démontré que dans les pays de l’Orient la tendance est inversée. La sensibilité est une qualité, on voit la compassion et l’empathie comme des valeurs importantes.

La découverte du profil “Highly Senstive Person” ou HSP

C’est Elaine N Aron qui en 1996 rédigea le premier article scientifique concernant les personnes hautement sensibles, ou “highly sensitive person” en anglais. Elle y revisite les écrits de son célèbre prédécesseur Carl Gustav Jung qui décrit en 1913 le concept de la sensibilité innée. Le sujet a depuis séduit d’autres chercheurs en génétique, en psychologie du développement et psychologie clinique et en neurosciences notamment.

Il est très intéressant de constater par ailleurs que même si les chercheurs envisagent le sujet avec des angles différents, ils parviennent tous à cette même conclusion : environ 15 à 30% de la population présente une réponse qualitativement différente aux stimulations. Ils ne sont pas sensibles de la même façon mais plus. Ils sont sensibles différemment, ils fonctionnent et pensent différemment.

Les 4 principaux traits identifiés de ce profil psychologique, désignés par l’acronyme anglophone D.O.E.S., sont :

  1. Profondeur de traitement de l’information →  Depth of processing
  2. Facilement surstimulé →  Overstimulation
  3. Plus grande réceptivité émotionnelle →  Emotional responsivity / Empathy
  4. Plus conscient des stimuli subtils →  Sensitive to subtleties

C’est cette profondeur dans le traitement de l’information qui explique beaucoup des traits que l’on observe chez une personne hypersensible. Elle se posera beaucoup de questions, aura tendance à ruminer et à avoir besoin de tout comprendre. C’est également ce trait qui explique qu’elle va réfléchir avant d’agir « Pause to check », donnant parfois une fausse impression de timidité ou d’introversion.

Si l’hypersensible était une fleur, ce serait une orchidée

De nombreuses études ont été réalisées sur le développement de l’enfant hautement sensible, en comparaison avec d’autres profils, notamment en ce qui concerne leur éducation et la qualité du soutien parental durant l’enfance. De ces études il ressort que dans de bonnes conditions, ces enfants vont développer des qualités hors normes et s’épanouir, ayant même une meilleure résistance au stress en comparaison aux autres profils moyennement et peu sensibles. Alors que dans des conditions difficiles durant l’enfance, le risque de développer des pathologies à l’âge adulte sont supérieures.

Parmi ces maladies associées au terrain de la haute sensibilité, on peut citer: la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome anxio-dépressif, les hypersensibilités électromagnétiques ou chimiques, le syndrome du côlon irritable ainsi que des maladies de système immunitaire. Ces maladies sont graves, invalidantes et difficiles à soigner. La médecine allopathique se retrouve bien souvent impuissante. Voilà comment beaucoup d’hypersensibles sont devenus malades, ignorant la spécificité de leur fonctionnement et comment en prendre soin. On leur dira alors que leur maladie est dans la tête, psychosomatique ou même imaginaire.

La bonne nouvelle est que leur réponse à l’intervention thérapeutique adaptée est également meilleure, ceci s’expliquant autant par le traitement profond de l’information que par une meilleure plasticité cérébrale. Encore faut-il comprendre le terrain de la haute sensibilité et utiliser des techniques appropriées.

A la lumière de ces observations on les compare, dans les milieux de la recherche, aux orchidées. Dans un environnement adapté elles s’épanouiront magnifiquement. Aussi être une personne hypersensible n’est pas, et n’a jamais été synonyme de névrose. Le fait d’être hypersensible n’est pas non plus synonyme de fragilité et de sensiblerie. C’est un profil neurobiologique qui, s’il est bien appréhendé, prédispose au contraire à de grandes facultés de compassion, d’empathie, d’intelligence et d’intuition.

L’hypersensibilité, une mode?

Bien-sûr c’est depuis quelques années que l’on commence à en parler de cette hypersensibilité. Il faut dire que l’on parle également beaucoup des hauts potentiels, des zèbres, des autistes, des enfants indigos, cristal, arc-en-ciel, des envoyés des étoiles, des 3 vagues de volontaires. Tout comme vous peut-être je me suis questionnée, je me suis demandé pourquoi nous n’en avions pas entendu parler plus tôt. Cela existe-t-il vraiment ?

J’ai personnellement lu l’ouvrage de Dolores Canon « les 3 vagues de volontaires » et son approche rigoureuse et documentée, son intelligence et son intégrité m’ont totalement convaincue. Nous vivons une période unique, un passage qui nécessite l’intervention d’âmes venues d’ailleurs, qui s’incarnent sur terre avec des caractéristiques propres à leur mission.

Ces sujets se font jour car ils sont importants, de notre temps, mais également car on se soucie aujourd’hui plus que jamais auparavant de notre bien-être. Le niveau de conscience actuel tend vers un plus grand épanouissement, on prend soin de nos besoins psycho-émotionnels et de ceux des enfants. Lorsque j’étais personnellement scolarisée, personne ne s’est inquiété de savoir que je n’avais aucune interaction sociale et que je faisais l’objet de harcèlement par mes camarades. De nos jours les enseignants sont formés pour détecter ce type de problématiques car on reconnaît aujourd’hui leur importance et les risques.

Internet et ses impacts

Mais il est certain également que l’arrivée d’internet permet une plus grande diffusion de l’information. C’est une belle avancée technologique qui a toutefois eu également pour l’impact de noyer l’information et de semer le doute et la confusion sur plusieurs sujets sensibles.

Semer le doute est la stratégie de prédilection afin de noyer les populations et les endormir. Ainsi personne ne se soulève face aux véritables problèmes de santé publique et de société. A cet écueil le domaine de la haute sensibilité n’a pas échappé. Tout et son contraire se dit sur le sujet, on ne sait plus qui ni quoi croire.

Au regard du travail approfondi de recherche de littérature sur le sujet, il nous est apparu évident qu’on ne peut plus, de nos jours, remettre en question l’existence de la population hautement sensible. Elle n’est pas nouvelle, elle a toujours existé, et se retrouve également chez les animaux.

Ce qui est à la mode c’est le fait d’en parler mais non son existence. Aujourd’hui on commence enfin à en prendre conscience. Et il y a une raison à cela, c’est important pour les individus concernés, pour qu’ils puissent se reconnaître, se comprendre et mieux prendre soin d’eux.

« Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les Dieux » Socrate

Mais c’est tout aussi important pour notre société. Sans revenir à des valeurs plus authentiques de respect, d’empathie et de compassion, sans prendre conscience des conséquences de nos actes, le monde n’y survivra pas.

Ce mode de penser propre aux personnes hypersensibles: “je réfléchis d’abord, j’agis ensuite” évite bien des écueils.

Nous avons agi sans réfléchir, nous et la nature en payons le prix. Il serait grand d’inverser la tendance, agir moins et méditer plus. Pour qu’ils puissent faire entendre leur voix, il faut dans un premier temps qu’ils se sentent légitimes. Dans un second temps il est nécessaire que leur opinion soit prise au sérieux et valorisée par la majorité. C’est donc d’un changement radical de paradigme dont il est question.

La haute sensibilité, un choix d’incarnation

Comme je l’ai dit plus haut, je suis tout à fait en accord avec l’idée de chercher ce qui nous unit plutôt que de nous focaliser sur nos différences. Pour autant la différence fait la diversité, et la diversité fait la beauté.

Evidemment je comprends que définir une chose la limite. Il n’en reste pas moins qu’au niveau de l’incarnation, nous expérimentons cette réalité grâce à une personnalité qui nous est propre.

Certains diront que nous choisissons la personnalité et le parcours de vie qui nous permettra d’apprendre et d’évoluer durant la présente incarnation. Après mure réflexion et recherches approfondies sur le sujet, je rejoins ce courant de pensée. Notre genre, notre aspect, certains handicaps, les membres de notre famille sont déterminés dans le but de parvenir au mieux à notre but ultime: évoluer en tant qu’âme. Pour accomplir notre mission nous recevons également les dons qui y sont associés.

“A qui il sera beaucoup donné, on demandera beaucoup” Parabole des talents, Matthieu 25:14-30.

Certains choisiront un parcours plus exigent que d’autres, tout dépend de leurs besoins. Nous y venons accompagnés, nos défunts et nos guides veillent sur nous Il semblerait que nous y retrouvions également des « compagnons de voyage » au cours de nos différentes incarnations, ce qui explique les liens karmiques. Lorsqu’ils nous voient tomber, nos guides qui sont des Etres plus évolués nous aident avec une infinie patience. Car ils sont sages, ils connaissent nos contraintes et nos limites, le niveau d’aveuglement lié à la condition humaine. Et puis alors chacun, à son niveau, fait de son mieux.

Aux prises avec l’égo spirituel

Ainsi, si je poursuis mon résonnement, je ne pense pas que reconnaître et comprendre mon fonctionnement spécifique m’éloigne de mon but spirituel, que cela me limite dans mes possibilités ni que cela renforce l’égo. Pour tout vous dire, je ne pense pas que l’on puisse tuer l’égo, il faut simplement qu’il soit équilibré. Je crois même que reconnaître et prendre soin de ma personnalité me permet de mieux vivre l’expérience de Dieu.

J’en veux pour preuve que lorsque l’on écoute le récit de personnes ayant fait des expériences de mort imminente (EMI ou NDE en anglais), elles retrouvent cet état de pleine conscience et d’amour inconditionnel. Ainsi, si nous quittons délibérément cet état pour venir sur terre, alors nous acceptons de vivre une expérience limitée. Si nous l’acceptons c’est avant tout qu’elle nous est incomparablement utile pour notre évolution.

« Toute relation est illusoire, mais on ne peut se passer d’autrui. Le monde extérieur vous donne continuellement l’occasion de vous voir et de vous observer, donc une chance de vous transformer. » Swami Prajñanpada

Si s’agissait de connaître l’abondance et l’amour total, sans aucune identification que nous avions eu besoin, pourquoi venir s’incarner? Autant rester auprès du Père (La source). Le déni de notre humanité et de ses limites nous conduit à commettre bien des écueils et nourri une autre forme d’égo, l’égo spirituel.

Dans le théâtre des humains, les places de spectateurs sont réservées à Dieu et à ses anges.” Pythagore

Qu’est-ce que l’égo spirituel ? C’est celui qui est le difficile à détecter tant il nous fait miroiter une vie paisible et parfaite. Cet égo-là nous dit que nous pourrions nous soustraire de tout égo, qu’il est possible de tuer l’égo, et c’est lorsque nous pensons l’avoir fait qu’il a le plus d’emprise sur nous. Une personne aux prises avec l’égo spirituel pense d’ailleurs qu’elle a moins d’égo et qu’elle est donc “meilleure élève” à l’école de la vie. Et la voilà piégée dans la compétition.

Accepter mes limites pour m’élever spirituellement

Car c’est au travers des contraintes spécifiques de l’incarnation que nous apprenons le mieux ce qui est nécessaire à notre évolution. Nous comprenons nos dons pour mieux accomplir notre mission, et nous accueillons nos faiblesses pour mieux aimer inconditionnellement. L’expérience de l’incarnation plus que toute autre nous apprend l’humilité. Nous apprenons à nous aimer malgré elles, à aimer notre imperfection tout comme nous apprendrons à aimer celles des autres.

Ignorer nos limites nous pousse à les dépasser par inconscience. Nul besoin ici de rappeler les risques associés au profil hautement sensible. S’il permet dans un environnement favorable de mieux s’épanouir, ne pas en prendre soin comporte de grands risques. Aujourd’hui, le risque de burn-out a été identifié comme étant le plus grand en terme de santé publique. Sans compter les autres pathologies déjà citées plus haut.

Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité, et les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue.

Qui pourrons-nous aider lorsque nous serons épuisés? Qui pourrons-nous servir?

Celui qui a sérieusement entamé un cheminement spirituel connaîtra la valeur du service.

Mon témoignage

Toute ma vie j’ai cherché des réponses. Dans la science d’abord, dans la spiritualité ensuite. J’avais besoin de comprendre, mais surtout je ne parvenais pas à trouver un équilibre. J’étais aux prises avec des idées noires, de l’anxiété et de la dépression.

Mon précédent métier de chimiste, s’il avait été pour moi une grande passion quelques années plus tôt, était devenu source d’anxiété. Ayant commencé, en toute humilité, à gravir les premiers échelons de la hiérarchie, j’ai très vite constaté que mon manque de compétences sociales et mon sens de la justice exacerbé me limitait. Pourtant, l’ennui se faisait de plus en plus pesant. Je me dirigeais vers un système des croyances qui divergeais complètement du monde de l’entreprise pharmaceutique dans lequel j’évoluais. Je découvrais la médecine énergétique et des dons de médiumnité qui entraient en complète contradiction avec ce qui occupait le plus clair de mes journées.

Cela restait difficile d’accepter ces différences de point vue. Et je découvris plus tard que c’était mon fonctionnement même que je n’acceptais pas. J’estimais que cela signifiait faire aveu d’échec. J’ai cautionné la pensée communément admise: “avoir des émotions fortes est un problème”, c’est même un “manque d’intelligence”. Encore une fois, ne pas supporter l’injustice, c’est mauvais pour le business, ou pour un certain business en tous les cas. Etre authentique n’a jamais permis de gravir les échelons de la hiérarchie dans les multinationales dans lesquelles j’ai travaillé.

Quelque part, en cherchant à changer, je me suis perdue, j’y ai laissé mon âme et ma passion. Cela m’a conduite vers les ténèbres. Mon arbre alors ne produisait plus de fruits. Centrée sur ma souffrance, je n’avais plus rien à donner.

Vous reconnaîtrez l’arbre à ses fruits (Ma 7 :16)

Les crises sont des opportunités de changement

Ce conflit ne faisait que grandir, jusqu’à ce que la tension devienne intolérable et que je n’ai plus d’autre choix que de quitter la sécurité d’un poste richement payé pour me lancer dans l’inconnu. C’est grâce à l’acceptation de mon profil que j’ai pu dépasser ce douloureux sentiment d’échec. Je me voyais faire une grande carrière qui s’est soldée par un grave épuisement professionnel et une perte totale de sens. Non que j’aie été si mauvaise dans les postes que j’ai occupés, même si peut-être certains collègues vous diraient le contraire, mais surtout je n’y ai pas trouvé d’épanouissement véritable.

J’ai compris mon histoire à la lumière de ma haute sensibilité, j’ai compris et accepté mes besoins spécifiques en lien avec ce profil. J’ai également appris comment prendre soin de ma santé mentale et physique.

Je suis aujourd’hui indépendante, en couple et maman, après des années d’errance personnelle et professionnelle. Personne ne dira que je n’ai pas réussi dans mon métier d’ingénieure en terme classique, j’ai eu une carrière que certains auraient pu envier. Toutefois je n’y ai trouvé aucun épanouissement pour commencer, et je me suis épuisée à tenter de vivre une vie qui ne me correspondait pas.

Parlons-en

Pourquoi alors parler de haute sensibilité, d’hypersensibilité, de haut potentiel, de sur-efficience mentale, ou même de tout autre différence neuro-fonctionnelle ? Pour comprendre et apprendre à prendre soin de nous.

Et pourquoi est-ce important? Car nous avons une mission à accomplir, parce que notre voix compte. Car le monde a besoin de paix, de sensibilité et d’Amour.

Pour les personnes pour qui cette particularité est déjà un cadeau, elles n’en apprécieront que d’avantage leur vie. Mais pour toutes celles qui n’ont pas appris à prendre soin de leur fonctionnement, qui en souffrent et qui cherchent des réponses, il s’agit de leur ouvir une porte sur la compréhension d’elles-mêmes.

Elles courent des risques inutiles pour leur santé et s’exposent à un environnement défavorable pour elles. Alors que si elles se comprennent et acceptent leur fonctionnement, elle réaliseront qu’elles ont entre les mains un véritable trésor.

Pour celles qui ont déjà malheureusement passé le seul de la pathologie il ne s’agit plus de prévention mais de guérison. Pour trouver les clefs essentielles et les leviers de changement elles devront inexorablement prendre en compte leur fonctionnement spécifique.

Alors quand j’entends dire qu’il ne s’agit que d’une mode, je m’insurge, je m’inscris en faux! Oui en parle de plus en plus, et c’est très bien car nous avons besoin d’en savoir plus sur le sujet.

Si vous devez portez cette étiquette, assumez-là, soyez-en fiers, fiers de laisser briller votre lumière et votre authenticité. Mais surtout prenez soin de vous, le monde est orphelin de votre Lumière. Nous ne sommes ni meilleurs, ni moins biens. Nous sommes.

Pourquoi ne pas porter l’étiquette d’une différence, si l’on admet que chacun dans sa différence a la même valeur aux yeux de Dieu?

Avec tout mon Amour

Anita